Ce qu’ils disent à propos de drones armés pour le Canada

Concernant votre question de savoir si les drones devraient être armés, cela va faire partie probablement du besoin identifié que le drone ait l’option d’avoir la capacité d’être armé. C’est clair, en opération à l’étranger, lorsqu’on fait des missions complexes, comme en Afghanistan, notamment, ou en Libye, les drones ont l’avantage de rester en position pour de longues périodes et ils voient beaucoup de choses. La capacité d’action également est très importante, plutôt que d’avoir à attendre une autre période de temps pour faire venir un chasseur ou autre afin de résoudre le problème au sol. Donc, avoir une capacité d’arme de moyenne portée ou légère — cela dépend de la capacité du drone —, avoir une capacité d’agir, c’est très important. Comme on le sait, dans une situation d’insurrection, il faut agir presque instantanément.

Cela va faire partie des besoins du drone que d’être capable d’être armé, si besoin, surtout dans un scénario international.

– Le lieutenant-général André Deschamps, alors chef d’état-major de la Force aérienne, Défense nationale, devant le Comité sénatorial permanent de la Sécurité nationale et de la défense, le 27 février 2012. (http://www.parl.gc.ca/Content/SEN/Committee/411/secd/04evb-49351-e.htm?Language=E&Parl=41&Ses=1&comm_id=76)

Ce système interarmées inhabité de surveillance et d’acquisition d’objectifs (SIISAO) agira en complémentarité avec nos capacités actuelles de reconnaissance, de surveillance et d’acquisition d’objectifs. Il permettra une meilleure connaissance de la situation maritime et dans l’Arctique, en plus de favoriser la précision dans l’emploi de la force à l’appui de la force terrestre et de la force d’opérations spéciales.

– Ministère de la Défense nationale — Rapports sur les plans et les priorités 2013-2014, Rapport d’étape sur les projets de transformation et les grands projets de l’État. (http://www.vcds-vcemd.forces.gc.ca/sites/internet-fra.aspx?page=15294#inhabite)

Quant aux appareils plus gros, comme le Reaper ou le Predator, capables d’emporter des “ munitions à guidage de précision ”, elle déclare que cela représente une fonction “secondaire” “en soutien à des opérations de déploiement.

– Holly-Anne Brown, porte-parole de l’Aviation royale canadienne, citée dans NOW, “Aerial acrobatics” par Paul Weinberg, 14 février 2013. (http://www.nowtoronto.com/news/story.cfm?content=191224)

L’ébauche du Concept d’opération SIISAO détaille des caractéristiques possibles du système proposé de véhicule aérien sans pilote qui sont révélatrices. Ce système peut être armé, et capable de porter deux armes d’au moins 225 kg.

– Le major Iain Huddleston, Aviation royale canadienne, dans sa monographie « Canada First? Defence Strategy and the Future Aerospace ISR ‘System of Systems’ » (Le Canada d’abord? La stratégie de défense et le futur « système des systèmes » aérospatial de renseignement, surveillance et reconnaissance) pour le Collège des Forces canadiennes. http://www.cfc.forces.gc.ca/papers/csc/csc35/mds/huddleston.pdf

L’aéronef devrait aussi être capable d’emporter des munitions à guidage de précision, a dit le gouvernement.

– Lettre du gouvernement canadien aux entreprises du secteur aérospatial, en juillet 2012, demandant des détails sur les types de drones actuellement disponibles, tel que rapporté par le Ottawa Citizen, « Military to spend $1B on armed drones » (Les militaires vont dépenser 1 G$ pour des drones armés) par David Pugliese, 6 août 2012. (http://o.canada.com/2012/08/06/military-to-spend-1b-on-armed-drones/)

En réponse à des discussions gouvernementales de haut niveau sur des manières d’aborder les besoins opérationnels futurs de la guerre, les planificateurs de Forces canadiennes ont détaillé une proposition portant sur l’achat d’une flotte de véhicules aériens sans pilote, à un coût d’environ 600 M$. Le nombre d’options disponibles est pour l’instant limité pour un véhicule aérien sans pilote pourvu d’armement, une exigence cruciale pour les opérations courantes et futures, notait le briefing.

– Briefing présenté le 16 août 2011 au ministre de la Défense nationale Peter MacKay par le sous-ministre de la Défense Robert Fonberg et le chef d’état-major de la Défense le général Walter Natynczyk, tel que rapporté par le Ottawa Citizen, « Military to spend $1B on armed drones » (Les militaires vont dépenser 1 G$ pour des drones armés) par David Pugliese, 6 août 2012. (http://o.canada.com/2012/08/06/military-to-spend-1b-on-armed-drones/)

Wuennenberg dit que les aéronefs sans pilote qui devront être achetés pour le SIISAO seraient capables de porter des armes, mais que le rôle principal de l’appareil en est un de renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR : intelligence, surveillance, reconnaissance).

– Le Maj. Mark Wuennenberg, directeur adjoint du projet SIISAO, cité dans Defence News, “Notebook: Canada Rethinks Intel Strategy” (Notebook : le Canada repense sa stratégie de renseignement) par David Pugliese, 25 janvier 2012. (http://www.defensenews.com/print/article/20120125/C4ISR02/301250005/Notebook-Canada-Rethinks-Intel-Strategy)

Dans le cadre de la stratégie de défense Le Canada d’abord (voyez http://www.forces.gc.ca/site/pri/first-premier/index-fra.asp pour plus d’information), le Système interarmées inhabité de surveillance et d’acquisition d’objectifs (SIISAO) nous assurera que les Forces armées canadiennes seront équipées avec les outils dont elles ont besoin pour constituer une force multi-rôles moderne, capable d’affronter les défis du 21e siècle. Le système sera utilisé avant tout pour la surveillance et la reconnaissance.

– Ted Menzies, député conservateur de la circonscription de Macleod, dans un courriel à ses électeurs, le 28 mars 2013.

 

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